Septembre va se terminer, fermer la gueule de l’été pendant que les nuages s’amoncellent ici ou là, prêts à éclater au-dessus de quelque tête. Septembre est sale et méchant, tête de mule et ventre d’ingrat. Septembre n’a rien qui vaille la peine de s’y étendre. Sa couverture annonciatrice d’hiver est déjà tachée d’ombres. En quel monde veut-il nous jeter ? Les beaux jours, les soleils et toutes les chaleurs, il les efface, nous replonge dans le quotidien, le vrai, le dur qui autour de lui n’empêche pas le monde de tourner la boule à l’envers.

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