Catégorie : Poésie

Sons et vibrations

Autrefois on vibrait Sur une voix une parole C'étaient celles d'un père d'une mère qui remplissaient tout l'espace Les jeunes les vieux s'entendent-ils encore... Les sons les paroles ne tambourinent plus sur les mêmes peaux tendues des mêmes tambours L'amour a changé de son ne vibre plus aux mêmes contacts    

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Les hommes sont amers comme le goût de leurs erreurs Ils s'attirent s'aiment se détestent se lamentent Fous comme des oiseaux affolés par le halo aveuglant ils cognent et tapent contre leur raison envolée Le jour la nuit les hommes vivent de rêve en rêve – perdus pour leurs illusions

Sans cesse poser la question…

Existes-tu au jour aux heures de nuit de ta gorge à tes membres des pleurs de pluie aux arches des près ? Existes-tu froissée au vent au chant des feuilles rafraîchies et aux ombres changées ? Existes-tu comme moi amère fleur déflorée feuillage fané ? Existes-tu et vivras-tu la dernière journée la dernière nuit du

Des haïkus dans la revue ARPA

Dans la houle d'été la fumée de la fournaise A la chaleur âcre des pins en feu mes pensées divaguent Eté précoce Des pluies de sable pour offrande Nuit et jour se succèdent sans frissons Routes écrasées Passants éblouis d'un soleil lourd Blés mûrs le long des routes grises et fumantes Aux carrefours brûlants Des

Revue ARPA

J'entends le crépitement du soleil qui bout sur les herbes Et elles s'enflamment quand la chaleur monte Je l'entends depuis l'enfance quand le lait brûlait dans la casserole en furieux débordement le long du fer chauffé à blanc J'entends le crépitement des voix de ces matins au sud de la ligne qui touchait les espoirs

Revue Comme en Poésie n°97

Cinq textes, parus dans le n°97 de la revue Comme en Poésie, comme une "Météo intime"... Brûlante journée / plaquée au vent / et à ses poussières nomades // J'écoute les bruits / que seuls les insectes savent  sauver / et je règle ma respiration à leur rythme // Eté étouffant que j'aime pourtant /

Encore des mots assemblés…

Il était resté à son bureau pour préparer les débats du lendemain. Il savait qu’il n’avait que cinq voix d’avance : il verrait bien le mois suivant s’il avait gagné son pari. En vrai politicien, il préférait suivre le cours de son époque. Il pensait en effet que les mouvements progressistes se rangeaient originellement devant la

Exercices « Poésie-fiction »

Quelle nécessité m’avait poussé à monter ces escaliers, à escalader la paroi au risque de me tuer ? Personne ne m’y avait invité, pas même mon meilleur ami. Seul, j’avais dû jouer des épaules, serrer les poings pour éviter les dégâts. Je n’avais plus aucun doute : au bout du parcours, il y avait ce