Pour l’instant, pas trop de nuages. Ni dans le ciel ni ailleurs. Mais où pourraient-ils se caser ? Bien sûr, dans cet abri qui s’est depuis longtemps logé au fond de moi pour ces importuns. Je leur entretenais la place, la tenais au chaud. Par ici les indiscrets, les jaloux, les méchants. Je ne vous chasserai pas, au contraire, je vous cajolerai, vous éviterai les ennuis. Je prends sur moi les fautes, les incompréhensions. Pire, je les fais miennes. J’ai toujours avancé ainsi. Jusqu’à quand, jusqu’à quelle situation ? Il aura fallu qu’elle soit bien inconfortable, évidente dans toutes ses erreurs, pour que mes yeux se dessillent.