Allongés sur les galets, accroupis, agenouillés, visages tournés vers le soleil, sortant de l’eau ou y plongeant pour un baptême involontaire, les corps s’exposent sans pudeur. La sueur et l’eau glissent sur leur peau. Les femmes assises jambes écartées comme pour accoucher, ici plus qu’ailleurs couvent leur enfant. Lui pleure, crie comme au premier instant. Des couples lisent étendus sur les cailloux ou, réunis en groupes, bavardent bruyamment.
C’est en été, à Cadaqués.

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