C’était une belle et chaude soirée d’été. Nous marchions avec ma grand-mère le long de la route départementale. Le goudron dégageait son odeur tiède et sucrée. Des champs bordant la route montaient les parfums de la moisson. Nous ne parlions pas parce que nous goûtions ce moment où une douce chaleur nous apaisait après la fournaise de la journée.