Je progressais dans les couloirs des écuries quand un palefrenier nouvellement embauché me dit « Fœtus abscons, remonte le couloir de ta création et imagine une autre issue ». Dépité, je retournai sur mes pas et me retrouvai à l’entrée du gynécée. Les coryphées me hélèrent pour m’expliquer leur non désir de procréation assistée. Je fus mis
Les géants des pays froids se sont endormis aux voix des trolls, ils ne poussent plus au delà de la jetée la sandale de bronze. On les retrouve près de Aase moribonde se reposer loin des marées.
Anorexique en sage anorak bleu, nuits après jours tu nouais tes frayeurs en écharpe. Tes jupes plissées ont froissé ma jeunesse, mes envies se sont perdues dans tes veilles. Tu arrêtais la radio pour empêcher les mots d’exploser. Dans ta cellule triste, tu as démodé toutes mes chansons.
Le pinceau et les couleurs sont rangés dans le pot devant moi, pourtant rien n’est figé. Dans la tasse pleine infuse un liquide d’ombres et de fumée grise. Un dessin s’y fixe, mes yeux le décomposent comme une image au négatoscope. Et je me reconnais dans le verre d’eau délavée.
Un son aigu me poursuit, c’est le silence pourtant qui sonne dans l’interstice de mes osselets et du fond de ce pavillon pique claque et corrige le bruit de mes pas sur le sol entre les herbes noires que je fauche la nuit, alourdie d’un poids rouge et blanc
Je m’entortille en voulant me démêler me mêler au hasard d’un dédale solide et vécu qui m’embrume et m’ennuie au jour le jour dans une bousculade qui me démet de tous mes membres roués et décollés de moi posés là à côté pauvres prolongements vertigineux et si je me hissais vers ce sourire qui me