Catégorie : Poésie

Chère Emily !

Poème d'Emily Brontë qui nous rend chers ces êtres partis ... Tu devrais ignorer toute désespérance Lorsque la nuit brille une étoile aux cieux Lorsque le soir épand son humide silence Quand le soleil dore l'air brumeux. Là tout chagrin devrait finir, bien que les pleurs Puissent d'un fleuve imiter les détours. Les plus chers

Toutes ces choses

Je tremblerai dans les nuits dans les jours Je ressentirai le blues de minuit à midi et à point d'heure Je serai habillé, crayonné et enluminé ou alors une ombre au tableau noir des oublis enfantins Je serai loin de ce jour-ci collé blafard à la fenêtre fermée Je serai un emplâtre sur la folie

Harmonie sourde

La lumière qui aveugle la fenêtre laissée ouverte sur le jardin étonné confisque à l'oiseau ses couleurs Comment recevoir ce spectacle d'harmonie sourde et de fragilité Les yeux portés vers le chêne encore vert dans la clarté des vitres enflammées ° C'est dimanche ici Regard extérieur, pas de mouvement La maison est innocente de ses

En allée…

Au plus loin du centre au cœur d'un autre lieu infime surprise dérisoire découverte Quand l'habitude du proche s'en est allée qu'elle m'a fait faux bond s'est volatilisée comme le simple souffle de fraîcheur le matin devant ma bouche encore chaude des nuits douces De ces nuits comme des abris des caresses des réconforts et

Eléments

Un ruisseau de cailloux gris serpente entre les arbres secs, pourtant le chemin cahote vers des lumières. Quand les ombres bleues se dressent, alors le froid entre dans nos têtes. C'est le souvenir que nous respirons, sur la terre fumante, dans l'odeur de truffe et de vent. AG - 2016 "Contente toi de baigner tes

Sons et vibrations

Autrefois on vibrait Sur une voix une parole C'étaient celles d'un père d'une mère qui remplissaient tout l'espace Les jeunes les vieux s'entendent-ils encore... Les sons les paroles ne tambourinent plus sur les mêmes peaux tendues des mêmes tambours L'amour a changé de son ne vibre plus aux mêmes contacts    

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Les hommes sont amers comme le goût de leurs erreurs Ils s'attirent s'aiment se détestent se lamentent Fous comme des oiseaux affolés par le halo aveuglant ils cognent et tapent contre leur raison envolée Le jour la nuit les hommes vivent de rêve en rêve – perdus pour leurs illusions

Sans cesse poser la question…

Existes-tu au jour aux heures de nuit de ta gorge à tes membres des pleurs de pluie aux arches des près ? Existes-tu froissée au vent au chant des feuilles rafraîchies et aux ombres changées ? Existes-tu comme moi amère fleur déflorée feuillage fané ? Existes-tu et vivras-tu la dernière journée la dernière nuit du