A G. Sand Ancolies et mauves luisent et poussent dépôt incessant sur ce sol absent et cette terre brune La senteur du fumier en écharpe la verdure continue de montrer sa face vive crie et rit, jure et jubile sur le tapis de graminées et …
Aux Editions Encres Vives
Mon recueil COULEURS PIERRES vient de paraitre aux Editions ENCRES VIVES. Extrait : » Les champs usés dessinent de pauvres gerbiers sans clarté Les bourrasques et le froid noir brûlent les fascines où je me sens pauvre comme le peuple des garrigues et du vent …
Eloïse
Elle était née avant la guerre. Au mois d’août de l’année où les premiers congés payés avaient entraîné sur les routes de France quantités de familles ouvrières. La sienne n’était pas encore de celles qui allaient adopter les loisirs. Son père, arrivé seulement une dizaine …
Celle qu’on appelle littérature
Peut-elle briguer un tel sacerdoce ? Perplexe et soucieuse, elle rêve encore devant ses collections de livres. Elle parade sans doute en disant être née de la dernière révolution. Depuis longtemps, nous simples mortels, elle nous fait basculer dans l’imaginaire, nous plonge dans le passé, …
Paru dans Lichen n° 38
Elle passait sur la promenade là devant nous montée sur un gyropode le regard posé au loin Elle était dorée un peu ronde dans une robe un peu décolletée une blonde venue du nord certainement Il faisait un temps doux de fin d’été le jour …
Guerre ou paix ?
Les gravières s’étranglaient sous le fracas des pluies diluviennes. Dans le torrent, l’eau coulait visqueuse et sale. Autour de nous, seulement des champs déserts. Et pourtant on imaginait, là tout près, des animaux tanguer dans ce décor lunaire, gorges exsangues, langues acides. Nous savions …
Carnet de voyage
Jeanne, la mer, le fleuve, les chemins jusqu’aux montagnes du Tonkin. Ou le voyage et le séjour en Orient d’une aïeule réinventés presque un siècle après. Textes et dessins : Annabelle Gral Photos de famille Cartes postales : L’Indochine autrefois – Editions Horvath
Mistr’Arles
ARLES un jour de grand MISTRAL. Les platanes se décomposaient en lambeaux sur les trottoirs, le vent courbait chaque passant vers son but. La solution était l’abri dans une enceinte close, au cœur d’un monument. Comme lavé par ces langues tempêtueuses, le décor d’eau, …
