Laisser l’eau courir à nos pieds, la chaleur nous pénétrer, la lumière nous égayer : un matin sur une plage ensoleillée de la Méditerranée. Et pourquoi pas suivre en marchant ces coquillages qui montrent la voie vers Saint Jacques ? Mais là c’est autre chose…
Mes couleurs
La rue blanche
Le chemin bleu
Le ciel vert
L’arbre rose
La route jaune
La fleur noire
La maison orange
Flic flac, tip tap, floc floc !
Flic flac, tip tap, floc floc … Mais que faudrait-il faire pour entendre la pluie tambouriner aux fenêtres, dégouliner des toitures, ruisseler sur les chemins, goutter dans les sous-bois …
Chanter, danser ? En d’autres lieux, des peuples appellent la pluie…
La nuit tous les flous sont gris
Fouille qui peut !
Aller chercher ailleurs d’hypothétiques surprises. Participer au grand ballet des avions autour de la planète, polluer l’espace et imposer sa présence en terre inconnue. Se retrouver sous des latitudes éloignées et effleurer une terre, un ciel, une végétation, une culture différents des nôtres. Pour seulement « apercevoir » des hommes, des femmes, des enfants dans leur environnement ?
Non décidément, nous devons privilégier le voyage de proximité, la découverte des biens que l’histoire a laissés à notre porte. C’est décidé, je prépare une campagne de fouilles dans mon jardin pour le printemps prochain !
Rouge saison
Moi je n’aime pas l’automne.
Je n’aime pas voir rougir les feuilles. Je n’aime pas voir venir le froid.
Je n’aime pas sentir mourir les choses.
Et vous ?
Mon visa pour Perpignan
Un week end de septembre à Perpignan : beau temps, belle ville, beaux monuments (même la gare…) ! Visa pour l’image se terminait le dimanche, j’étais venue pour voir des photos chocs… L’émotion et la colère étaient réelles, impossible de rester impassible devant toute la misère du monde. Mais comment ne pas se sentir voyeur ?
Alors j’ai fait mon parcours photo, mon visa pour de simples images.
Ciel de traine
11 septembre 2017 : ciel bleu et nuages blancs.
Encore une belle lumière franche et un beau soleil.
Profitons !